BASA
- 361 - De Perpignan, Chall::tnt se rendit immé<liatement en Savoie, où, en qualité de métropolitain, il assem– bla un concile qui prononça la sentence de sous– traction d'obédience à Benoît et la soumission à ce qui allait se <léci1ler à Pise. La discussion ne fut pas longue. La cause de Benoît ne fut plaidée que par l'évêque de Genève et par un docteur sé– culier, probablement pour la forme seulement; mais ils furent bientôt rédnits au silence en face de la fermeté du concil~, hostile à Benoît (1). Après avoir réglé cette question essentielle, sans perdre de temps, Challant se mit en route, à l'ou– verture du printemps, pour se rendre à Pise; il avait averti le concile de sa prochaine arrivée dans cette ville. En effet une lettre écrite de Pise le 18 mai 1409 disait : « il est assavoir que les serviteurs du cardinal de Challant sont jà venus au dit con– cile et le cardinal verra avecques les ambassadeurs du comte de Savoie » (2). Ohallant arriva à Pise entre le 5 et le 10 juin 1409. comitem et suum concilium superposuerunt multa mendacia; habent enim illi artem mentiendi ..... scribunt enim per diversas partes mundi .... conficientes mendacia inexplica– bilia, ornantes illa aliquibus circumstantiis verisimilibus ut audientes trabant ad suam perversitatem .... iste (Challant) est ille qui fecundavit et conclusit totum concilium D. Co– mitis. » (1) Martène : Id. - « Videntes alios in contrarium con– cordes. » (2) Monstrelet : Chroniqiie Il ch. 52.
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