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- 362 CHAPITRE VIII. Concile de Pise. - Rôle <lu cà1•dinal de Cltallant. - Election d 'Alexa1uh•e V. Il n'entre pas dans notre plan d'exposer au long l'hi stoire <ln Concile de Pise, de nous enfoncer dans les inextricables discussions théologiques qui s'y rattachent et de décider si cette solennell e assem– blée (1), si vivement désirée, dont on attendait en– fin l'unité de l'Eglise, n'a pas aggravé le mal au lien d'y apporter remède. Il se reucontre, dans le cours de l'histoirt>, de ces situations tellement épi– neus«:>s et compliquées, où les esprits, même les plus droits, les plns lucides, les plns clairvoyants se trou– vent tout à coup enfoncés an milieu des téuèbres les plus épaisses, sans direct.ion, sans issue; on est alors presque forcé par les circonstances à recourir à des moyens douteux ponr rétablir l'ordre et le droit. Disons pourtant qne les Pères dn Concile de Pise ont agi de bonne foi et que les mesmes ex– traor1li11aires qu'ils adoptèrent., furent, en quelque sorte, légitimées par la nécessité d'apporter un re- (1) On y compta 4 patriarches, 22 cardinaux, 80 évêques, les représentants de plus de 100 évêques absents, 87 Abbés avec les procureurs de ceux qui n'avaient pu se renrlre à. Pise, 41 Prieurs et Généraux d ' Ordre, le grand-maître de Rhodes avec 16 commandeurs, le Prienr Gén éral ffo l'Or– dre du St-Sépulcre, le Procun·ur Géuérnl de l'Ordre teu– tonique, les députés de l 'Université de Paris et des autres Universités dn monde chrétien, 300 docteurs en théologie et en droit canon et les ambassadeurs de tons les royau– mes chrétiens.

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