BASA
- 363 - mède quelconque à la situation intoléral>le où se trouvait l'Eglise à cette désastreuse époqne. Nous nous bornerons à une simple chronique des évènements où nous voyons figurer notre person– nage. Le Ooncile s'ouvrit le 25 mars 1409. Dès le len– <lemain, on cite à comparaître les denx papes rivaux, Ohallant et les autres cardinaux qui adhéraient encore à leur parti (1). La contumace fut bientôt prononcée contre les premiers, mais on résolut de temporiser vis-à-vis des cardinaux. A la IV 6 session, le 15 avril, les car(linaux de Pierre de Lune sont de nouveau sommés de se rendre au Ooncile, mais on ne prit pour lors, aucune mesure de rigueur à leur égard; on leur accorda encore un nouveau (lélai pour se présenter. Üt' à cette date on savait Mjà que Ohalla11t avait abandonné l'antipape et on es– pérait que son exemple aurait entraîué les autres. A la session du 5 juin, où, par une sentence jusqu'alors sans exemple dans l'hi:-;toire de l'Eglbe, furent déposés Benoît XIII et Grégoire XII, Ohal– lant n'était pas encore arrivé à Pise. Nous le vo– yons figurer au concile, la première fois, à la ses– sion du 10 juin (2). Aux yenx du Concile, Ohallant n'était pas exempt d~ torts; il avait continué à suivre le parti de Be– noît, à une époque, où la plupart de ses collègues (1) Labbe XII 2205 - « et tnnc qnatnor... cardin ales qui cnm duobus coutendentibns se ten ebant avocati, minime com– parnerunt sicqne de beni gnitate assisten tium fuit coutiunata dieta.... eos spectan tes sub spe. » (2) Labbe XII 2205 - « Et ibi fuit D. card. de Chalento qui P etrum de Luna dimiserat.... »
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