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- 367 - L'élection dn nouveau pape fut saluéè avec en– tbonsiasme dans les rt:Sgions qui avaient reconnu l'autorité dn Concile. Un auteur contemporain écrit: « Comme grant joye et grant liesse fut adonqnes... « car adonques n'enst on pn racompter la grant « joye et reajouissance que faisent ceulx qui es– « taient et venaient autour de la dicte cité (Pise). « Mais que pourrons-nous dire de la cité de Paris T « Certainement quand ce ils oyrent les nouvelles, « ce fut le 8° jonr de juillet, ils furent remplis de « si grant joie qu'ils ne cessaient de crier nuit et « jour, par les places et par les r1ws, à haulte voix: « Vive Alexandre V notre pape! Benvons et man– « geons ensPmble par manière de grant solennité. Et «après :firent les feux qui estaient moult grants » (1). Le premier jnillet suivant, eut lieu une session soleirnelle, présidée par le nouveau pape. Après les cérémonies d'usagP, et, lorsque tous les membres du Concile eurent pris leur place, Cballant, sur l'ordre du pape, monta en chaire et lnt le décret d'élec– tion, souscrit par tous les cardinaux; puis il prit la parole pour exhorter l'assemblée à prier ponr le pape et pour l'Eglise romaine (2). Après un antre discours <111 pape, le cardinal Cossa lut n11 1lécret qui déliait Olrnllant de tontes les censures encou– rues ponr avoir suivi pendant longtemps la cause de Pierre <le Lnne et lui restituait les bén~:fices perdus, et cela, en considération des raisons qu'il avait mises en avant pour motiver et légitimer sa longue adlJésion à l'antipape. Quelles étaient ces raisons? quels étaient les bénéfices dont il avait (1) Monstrelet: Ohroniq11.e Il , ch. 52. (2) Labbe XII, 2207.