BASA

- 35- 1841 et parut dès lors le 15 et le 30 de chaque mois au prix de 8 fr. par an à Aoste, et de 10 fr. hors de la ville et du pays. Ce journal était u11e espèce de magasin littéraire ou de revue, où chacun déposait les produits de sa verve et ses élucubrations. M. le chan. Félix Orsières y donnait <les articles sur l'éducation et Ja littérature; M. le chan. Georges Carrel, sur les sciences naturelles; M. le chan. Louis Gorret et M. l'abl>é Frédéric Cavagnet sur l'histoire; le mé– decin de Cogue, M. César Grappein, sur l'hygiène; Je chev. Frédéric Delapierre lançait des pointes humoristiques; M. l'abl>é L.-C. Gérard, M. Eugène Pignet et les deux frères Ferdinand et Alcide Bo– chet publiaient des poésies très appréciées; l'avocat Laurent Martinet et Laurent Pléoz, des articles sur différents sujets. Lors de la promulgation de la Constitution en 1848, quelques col laborateurs se retirèrent et la Feuille d'Annonces prit une tournure libérale et antireli– gieuse; ses attaqnes amenèrent, en 1849, la fonda– tion de !'Indépendant. Cinq ans plus tard, en 1854, la Feiiille d'Annonces cessa pour faire place à la Feuille d'Aoste. En 1853 parut chez l'imprimeur Violetta le Cons– titittionnel Valdôtain, journal hostile à l'Eglise, dans lequel écrivaient le docteur Léandre Christiani, l'a– vocat Bruno Favre, etc. Ce journal, qui se publiait tous les jeudis, tomba en 1857, au bout de quatre ans d'existence, laissant son esprit à l'I11ipartial. Le 5 juin 1859, M. le docteur Auguste Argentier donna le jour à l'Album des Grandes Alpes, qui pa– rai ssait le dimanche, pendant la saison · des eaux. Le programme avait pris l'engagement de rester

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