BASA

- 375 - i 1 placer à cette époque son amhassade en Allgle– terre, comme nous le diron s ci-après. Ce qui est certain, c'est qu'un docnme11t a uthentiqne nous Je montre à Rome, le 20 décembre 1412. Oger Moriset, évêque d'Aoste, s'était plaiut à Rome, que des per– sonnages puissants retemüent injustement des biens et revenus appartenant à la mense épiscopale; il <l emand e un jnge pom terminer ces différents. Le Pape charge le card innl de Challant, archevêque de Tarentaise, de prendre la défense <le l'évêque d'Aoste. l\fais le cardinal écrit le 20 rlécemtre 1412 que les fonctions nombreuses et import.antes qui Je retiennent à Rome, ne lni permettant pas de jnger lui-même ces cn nses, il nomme, à cet effet, des subdélégués. Le grand sceau attaché à ce <lo– cument, est de forme ogivale; on y voit, an som– met, le Père éternel; an-dcssons, <l ans trois niches, la sainte Vierge, sain t Antoine et sainte Cécile. Le cardinal y fignre à genoux, les main s jointes, et regardant Je ciel, entre deux écus armoriaux, por– tant le blason des Challant, surmontés d'un cha– peau de cardin al (1). Un antre document nous le mon tre à Rome cette même anu ée ; c'est un or<lre de sa part au tré– sorier de l'Etat, <l'exiger une certaine somme cln muni cipe de Todi; il y figure comme camerlin– gue (2). Plusieurs autenrs ass urent que Cha.llnnt fut en– voyé par Jean XXIII, Légat en Angleterre, et ils (1) rI 0 Bullet-in <le l' Acaclémie de St-Anselme . Mémoire Bérard. (2) A1·chivio Stwico ltalfono, 1879.

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