BASA

- 377 - rait, e11 réalité, à se rendre maître de l'Italie, et i1 y aurait peut-être réussi, si une mort tragique ne l'avait arrêté an début de ses succès. Le 8 juin 1413, il entrait à Rome par la brèche, dévastait la ville et y commettait des horreurs qu'on n'y avait point vues depuis les Vandales; il eut même l'audace sacrilège d'entrer à cheval dans la basilique de St– J ean de Latran. Le pape, mis en fuite, fut chaude– ment ponrsuivi ; il réussit à se mettre à l'abri à Florence, par Viterbe et Sienne, accompagné de 13 cardinaux, parmi lesquels fignrait Oballant (1). A peine arrivé à Florence, Jean XXIII se bâta <le députer vers l'empereur Sigismond, qui alors se trouvait à Lorli, en Lombardie, les car(linaux de Oballant et Zabarella (2). Le pape avait de fortes raisons d'espérer qne ce Souverain userait de sa puissance pour rétablir ses affaires, alors en très mauvais état. D'abord, Jean avait puissamment con– tribué à son élection, et <l'autre part, Sigismond (le– vait voir de mauvais œil les progrès de Ladislas dans l'Italie centrale. Oballant déploya toutes les ressources de son é– loquence et de sa diplomatie pour intéresser l'em– pereur à la cause <le son maître. Il lui représenta dans « une docte et éloqnente harangue » (3) les cruautés et les excès exercés an sein de Rome par (1) Niem (De schismate) peint en termes très énergiques les horribles sonffrnuces éprouvées par la Cour pontificale dan s cette fuite précipitée. (2) Tosti : Storfo clel Ooncilio cli Oostanza, I, 85 « au– torevoli per sonaggi per senuo e per dottriua venuero scelti a questa depntazione, Antonio, card. di Challant.... » (3) Anbinean: Histoire cles 0Mdinanx.

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