BASA

- 382 - du futur Concile: Constance, ville impériale, éloi– gnée de l'Italie, cle di:ffici le accès pour les Italien!', où devait uaturellemeut prévaloir l'élément étran– ger, indifféreut on hostile au pape. Etait-ce défau t d'habileté de la part des légats f Etait-ce nn com– mencement de trahison f Rien ne légitime de pa– reils soupçons 1 Pour l'honneur <lu caractère et <le la dignité dont ils étaient revêtus, disous d'al.>0rd que Challant et Zabarella, fervents fauteurs de la pacification reli– gieuse, sentirent, comme tous les cœurs droits de l'épo– que, le besoin d'un Concile général, pour mettre fin à nu état de chose intolérable; ils sentirent l'avan– tage, pour ue pas dire la nécessité, de le tenir dans une ville indépendante de l'influence des concnr– rents à la Papauté. D'ailleurs les intentio11s droites et désintéressées de Sigismond étaient connues. Après cela, fant-il faire un crime aux légats, si, s'éle\' ant à un ordre d'idées plus pures et plus no– bles, ils eurent la louable hardiesse de compromet– tre l'intérêt privé de leur maître pour les besoins snprêmes de l'Eglise et de la Société 1 Nous em"brassons d'autant plus volontiers cette interprétation, qu'elle e~t partagée par le célè"bre P. Tosti (1). Ce 1;avant historien, réfutant Bzovius, continuateur de Baronins, lequel accuse les légats d'avoir mal conduit la négociatfon, écrit: « Lo Challant e Zaùarella sapevano bene quello che si facevano, ma della larghezza del wanclato, amarono nsare pinttosto a pro della Chiesa che di Gio– vanni ». (1) Storia del Con<'ilio cli Costanzci, 1 1 86.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=