BASA

- 37 - Jacques, l'un des premiers prieurs connus de Nus, figure au nombre des religieux d'Ai.nay, témoins <lans un acte du 15 octobre 1315. « Avec Guillaume de la Beaume, ou de Balme, apparaît un des rares liens qui liaient le prieuré à l'abbaye : l'obligation pour le religieux qui en était pourvu de payer anntrnllement au sacristain d'Ai– nay trois livres de cire. » Ce prieur, en son nom. et au nom de ses successeurs, reconnait cette rede– vance le 13 novembre 1383. « Le 22 mai 1402, par acte passé dans la grande salle de Nus, Guillaume de Vyellymonta, curé de Nus, à la requête d'Henri de Arbiaco, prieur de Saint-Hilaire, reconnait tenir en fief du dit prieur: 1° une maison et jardin situés à Nus, près la mai– son du prieuré; 2° un emplacement situé devant la maison de- la cure. Il était tenu de payer au prieur, en raison du dit fief et au titre de cens annuel, une émine de bon vin rouge, 12 deniers viennois et une perdrix. Témoins Jacques, seigneur de Nus, Jean de Gressan, Pierre Alexini et Léger <le Olosellina. » . Hugonet de Pommiers fut pûeur de Nus de 1411 à 1434. « Le 1•r juin 1411, devant la petite porte <le l'église de Nus, il signait avec Pierre <le Thol– lasiqua (Tollasèche) et Pierre dou Chablo de Blavy, ceux-ci procureurs de la confrérie du Saint-Esprit de Nus, un accord destiné à mettre fin à un diffé– rend déjà ancien. Les confrères du Saint-Esprit pré– tendaient jouir, de temps immémorial, de certaines parties de la maison du prieuré. Ce droit leur était contesté par le prieur, qui, pour justifier de sa pos– session absolue, attestait avoir fait exécuter au prieuré de grandes réparations. Aux termes de l'ac-