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- 389 - tauce, dès le déuut, et pour donner l'explication de l'e:ffaceillent <le l'i11fluence des cl}rdinaux, surtout après la fuite de Jean XXIII. Un autre moyen, 11011 moins périlleux et tout nussi contraire aux traditions ecclésiastiques, fut également employé coutre le pape et ses partisans. Ce füt le vote par nation, et non point par tête, ce qui devait réduire à néant, la snpériorité numé– rique des italiens et des cardinaux. On décréta que l'assemblée serait di visée en quatre nations : l'Ita– lie, la France, l'Allemagne et l'Augleterre; plus tard, on en ajouta une cinquième, l'Espagne. Cha– que cardinal dut voter avec sa nation. Après ces considérations générales, nons passe– rcms à la chronique historique du concile, aux évè– nements surtout, où nous verrons figurer notre car– dinal. CHAPITRE XII Ouvei_•tu1•e du concile lie <Jonstance. Rôle •le (Jltallant. Au moment de partir pour Constance, Jean XXIII était Msitant. Son adversaire Ladislas venait de mourir subitement; Rome était liure, le pape in– clinait à prendre la route de cette ville, pour se soustraire au concile qu'il redoutait. Mais les car– dinanx insistèrent vivement pour le diriger sur Constance. Un écrivain contemporain fit l'éloge des efforts qui furent soutenus par le cardinal Zabarella

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