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- 390 - pour décider le pape (1). Nous croyons qu'il fünt adresser ce même éloge à Challant. Ces deux per– sonnages, qui avaient négocié l'affaire du con ci Je, devaient être animés des mêmes intentions. Challant, le 1er octobre 1414, accompagna le pape et sa cour, de Bologne jusqu'à Vérone. Arrivé <lam; cette ville, J eau XXIII fit prendre les devants aux cardinaux de Challant et Zabarella, pour lui pré– parer la route, à travers le Tyrol, et traiter avec les magistrats de Constance sur le mode de recevoir et de loger la cour poutificale (2). Ils arrivèrnnt le 12 octobre, à Constance. Après s'être abouchés avec les délégués de l'empereur et les autorités de la ville, ils transmirent au pape les conventions arrêtées. Ces formalités remplies, les deux cardinaux allèrent an devant du pape pour prendre part, à sa suite, à l'entrée solennelle à Constance. Ce fut un grnndiose spectacle, quand, le 28 octo– bre 1414, le pape Jean XXIII fit son entrée dans l'antique cité fondée par Constantin ; il aimait le faste et la mise en scène théâtrale; il comptait (1) Poggio : Eloge clu carcl. Zabcirella, mort à Constance en septembre 1417 « Cum jaru tempus praescriptum appro– pinquaret, pontifex autem partim dubitare videretur, partim tergiversari, quae cohortationes ejus fuerunt, quae preces, quae monitiones, cum se solum hue ventnrum diceret, ne falleret promissam fidem. » (2) Niem : Vita Joannis XXIII. « Die prima octobris, Joannes pontifex, ex consilio S. R. E. cardinalium, Bononia tliscessit. Veronae cum esset, duos ex cardinalibus, Antonium S. Caeciliae et Franciscum SS. Cosmae et Damiani Constan– tiam praemisit qui necessaria snscipiendo pontifici, cum ora– toribus regis Romanornm et civibus disponerent. » .