BASA
- 391 - frapper les esprits par l'appareil somptueux d'une brillante cour; il avait nu cortège de 600 chevaux. Les nenf cartlinaux, et les évêques qui l'accompa– gnaient., avaient également à leur imite, un cortège 11lm; ou moins 11ombreux, selon la fortune et la no– blesse de leur famille. Dans cet étalage de luxe et (le faste princier, Challant figure au premier rang. On vciyait défiler à ses côtés, une suite brillante de 80 chevanx. Deux seuls cardinanx arrivaient à ce chifüe; les cardinaux d'Ostie (de Brogny) et de Lisbonne; tous les autres avaient un cortège s'é– chelonnant entre 30 et 60 chevaux, et pourtant, on comptait parmi ceux-ci, des Colonna, des Orsini et autres noms princiers <l'Italie. Arrivé au palais épis– copal qui lui avait été désigné comme tlemeure, le pape y fit immédiatement appliquer ses armes (1). Le concile s'ouvrit le 5 novembre, par une pro– cession et nne messe solennelles, et discours de cir– constance, prononcé par le procureur général de Cluny; ensuite la première session fut fixée an 16 suivant. Jusqu'en mars 1415, bien que les Actes signalent assez fréquemment son nom, Challant joua un rô le relativement effacé. Nous avons indiqué plus haut les motifs de ce silence. D'ailleurs, jusqu'à la Noël, on ne tint que quelques sessions pour la forme ; on ne voulait rien entreprendre de sérieux, avant l'ar– rivée de l'empereur Sigismond. Pourtant, <lès l'apparition du cardinal d' Ailly, accueilli, le 17 novembre, avec les plus grands é– gards, l'opposition commença à poindre. Dans nne (1) Richentlrnl lfronik der Gonst. Goncil.
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=