BASA
- 392 - conférence tenue le 7 décembre, furent lus et <liscn– tés trois mémoires importants. Le premier était pré– senté par les Italiens, eu faveur de J eau XXIII, le second, par le cardinal d'Ailly, dans le seus (le la cession des trois compétiteurs, le troisième, sous· crit par les cardinaux Zabarella, Challant, de Pl ai– sance et Brancacio « de orcline vivendi Papae » élu– dait la difficulté, et se limitait à fixer m1 règlement de vie pour le Pape (1). C'étaient les premières es– carmouches, présages (le prochains orages. La veille de Noël, Sigismond fit son entrée à Constance. Jamais peut-être, les rives du lac n'a– vaient vu une entrée princière si extrnor(linaire et si solennelle. A la grand'messe de min nit, célébrée par le Pape, l'empereur se revêtit de la dalmati– que de diacre, posa la couronne snr sa tête, monta sur l'ambon et., l'épée nne à la main, chanta l'évan– gile Exiit edictwn. .. Durant les mois de janvier et de février, les par– tis se dessinèrent nettement. Un fort courant se manifesta pour faire desceudre Jean XXIII au rang de ses deux compétiteurs, sapant ainsi les hases du concile de Pise. Une lutte sérieuse eut lieu à l'occasion de l'arrivée à Coustance, des légats de Benoît XIII et de Grégoire XII. Devait-on les re– cevoir avec les insignes de leur <1ignité et les re– connaître comme vrais cardinaux ' Dans le cas af– firmatif, on admettait indirectement les droits, on prétentions de leurs mandataires, lesquels ét.aient ainsi assimilés à Jean XXIII. C'était là, une qnPs– tion capitale pour ce dernier. (1) Von der Hardt IV-2.
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