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- 396 - vegarùer au moin8 sa liberté personnelle, et lui évi– ter une odieuse procédure en plein Concile. Nous inclinons à croire qne cette démarche deR cardinanx a été tentée nniquement dans ce out; ils espéraient obtenir de Jean XXIII sa renonciation pure et simple au Po11ti1icat, qu'il avait d'aillems déjà plu– sieurs fois promise, en fëvrier et en mars. C'est ce que nous laissent entendre quelques relations de l'époque (1). Peut-être cédèrent-ils à la crainte que lenr ins– pirait toujonrs le Pape, qui, à peine sorti cle Cons– tance, lenr avait signifié l'ordre de le n'joiudre, sous peine d' excommuoicatioll, et autres châti– ments (2). D'autres, animés par l'esprit de parti, attribuèrent ce départ et le retour postérieur cles cardinaux à des motifs peu avouables (3). (1) Von der Hardt - Nauclerus. - « Secuti sunt po– stea plerique cardinalium,sub specie reducendi reconciliandique; qui cum nihil proficeren t, vim concili i veren tes, Constau tiam rediere, ne forte suis dignitatibus pri varentur ». - Labbe XII, 21, « Item card. de Pisis, de Cbalanco iverant ad con– sulendum Papœ quod reverteretur ». (2) C'est la raison qui fut donnée plus tard pour légi– timer ce départ, par le Concile iuême, sans doute toujours hostile à Jean XXIII. « Quiu immo Curiales omnes durissi– mis et crnciatissi1llis pœuis impellerat ut a Constantia (1isce– dendo, infanstos tramites snos sequerentnr. Cujus rei causa multi enmdcm co111itari cœperunt. In eo etiam forore eumdem ex R.mis DD. Carc1. secuti sunt ». Yon der Harclt, IV, 100. (3) Un écrit violent de Gentien Benoît, député de l'U– niversité de Paris, malmenait le Pape et les cardinaux de son parti. Voici eu quels termes il s'exprimait sur les car– dinaux qui avaient suivi Jean XXIII clans sa fuite: « Isti Patres Rcverendissimi qui a veritatis via, hanc sacram con-