BASA

- 397 - Quoiqu'il en soit, il résulte des actes du Concile, que Challant se trouvait déjà auprès de Jean XXIII, en qualité d'agent principal, au moment où l'am– bassade du Concile se présenta à Schaffouse. C'est en effet ce qui résulte <ln rapport que fit an Con– cile l'archevêque de Reims, 1111 des ambassadeurs députés, comme nons avons vu ci-devant, auprès de Jean XXIII. Il rapportait qu'il avait vu le Pape le 24, que celni-ci lui avait promis de lni consigner un écrit à l'adresse de l'empereur, qu'à son défaut, il le lui ferait tra11smettre par le cardinal (Je Chal– lant et, qu'en effet, celui-ci lui avait consigné des écrits pour l'empereur et pour plusieurs personna-. ges à Constance (1). C'était en effet, nu bref ponr l'empereur, un pour les cardinaux restés à Coustancf', un pour les am– bassadeurs du roi ,Je France et eidi11, un quatrième pour les ambassadenrs de l'Université <le Paris (2). Mais 1léjn, dès le lendemain 26, les cardinaux de Challant et de Pise étaieut rentrés à Constance, en compagnie des trois cardinaux députés à Jean XXIII. Le 27, arrivèrent quatre antres cardinaux. gregationem avertere conantur suis cautelosis consiliis et ca– vilationibus, quia magna pars ipsornm Papam sperantes Ita– liam aut aliunde, ad placitum se ituros. Et quia non repere– runt coquinam bonarn, aliqui rnisere et verecunde sunt re– versi, aliqni Sc!Jaffusre coufusi remanserunt, ne eis deteriora contingerent ». Von cler Harclt, II, 181. (1) Von der Hardt: « et in c>1su qnod ipsemet non re– rnitteret sil:Ji, tune faceret sibi dici per D. cardinalem de Sa– lencho qui ibidem familiariter existebat... venit ad eum D. de Salencho et injunxit sibi certa qure deberet referre D. Regi et aliis certis Constantüe existentibus ». (2) Labbe XII, 21.