BASA
- 38 - . cord, il fut convenu que la confrér~e renoncerait à tous ses droits de possession et d'usage; en échange, le prieur lui céda en fief, sous le cens et servis de deux sols, une pièce de terre située an-dessus du cimetière et sur laquelle serait construite uue mai– son destinée au service de la confrérie. L'acte était de première importance pour cette dernière, et la plus grande partie de ses membres sont au nom– bre des témoins, à la suite de Jacques, seigneur de Nus, déjà cité. Ce sont: Jean du Ohablo de Blavy, Henri-Aymonet Mussyous, Jeau-Aymonet Brunet, bourgeois de Nus, Jean-Pierre Oapellin, Barthélemy Roland de Planta, Jean-Pierre Pellerin, Martin de Bagnyes, habitants du bourg de Nus, Aymonet de Val, Jean-Jacques de Rovey et Bar– thélemy-Jean Jacod de Yssologny. » « Au 3 décembre de cette même année 1411, s'ouvre avec une reconnaissance de Guillaume de Vyellymonta, qualifié ici curé de Saint-Vincent, le premier des deux terriers fort longs, souscrits au profit d'Rugonet de Pommiers et qui sont à eux seuls une source précieuse et abondante de rensei– gnements. Les reconnaissances réunies dans cette pièce sont datées de 1411 à 1426, et contiennent les cens dus au prieur.Nous y relèverons seulement quelques détails. Le curé de Nus (en 142.5, il se nommait Jean Bernut) devait payer annuellement 1 quartonnée (une qnartaine ~) de seigle et 21 ses– tiers de vin, les recteurs de la confrérie du Saiut– Esprit les 2 sols mentionnés dans l'accord dn 1er juin 1411, le curé de Saint-Vincent 13 sestiers de vin, 2 de seigle et 1 de froment. Le prieur de St– Hilaire percevait en outre toutes les oblations faites dans l'église de Saint-Vincent depuis la vigile ùe
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