BASA

- 400 - de l'antorité pontificale sur celle du Concile; mais celui-ci, sontenu prir l'empereur, triomplrn., et fixa la prochaine session ponr le 30 mars. On devait, y lire les fameux 1lécrets que l'on connaît·. Jean XXIII, voyant que les efforts de ses adhé– rents 11'aboutissaient. à rien, i11formé, jour par jour, de la marche des i<lées à Constance, ne se croyant plus 1lésormais en sûreté à Schaffouse, se réfugia le 29 mars, à Lanfenbourg, abandonnant à enx– mêmes ses défenseurs qui se virent., désormaü;, sans appui, à la disposition d'un Concile hostile. On connnît les décrets publiés dans la IV" session, le 30 mars. Plusieurs cardinaux se dirent malades pour ne pas autoriser, par leur présence, des doc– t.rines qn'ils condnmnaient; les autres y assistèrent, entre atüres, Olrnllant, pour protester contre des ac– tes trop violents, pour les mit.iger, on vent-être, les ajourner. C'est en suite de cette entente secrète que le cardinal Zabarella, (1) chargé par office, de lire et de publier les décrets dn concile, passa sous si– lence le passage le plus grave, celui qni a donné lieu à taut de contestations «de reformatione Eccle– siœ in cctpite et mmnbris »; les antres articles étaient modifiés dans un sens favorable au Pape. Le Con– cile jeta les hauts cris c011tre cette rnse et décida de faire publit>r tou1-; lt>s articles tlans la V 0 session qui devait se tenir le G avril. Mais les cardinaux à lem tour protestèrent contre cette déci sion et, dé– clarèrent qn'i ls n'assisteraient à cette session, qne po11 r éviter un pl11s grarnl scandale, saus tlon11er leur a- (1) Von der Hardt « fretus cou silio suorum ».

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