BASA
- 405- no della solenne elezione, mutarono anche i pareri e consigli » (1). D'après ce texte, Ohallant aurait été, . à l'ouverture du conclave, le candidat le plus probable. Le chroniqueur oublie de nous dire sur quelles preuves il étaye son assertion. Les relations les plus détaillées (2) ne donnent pas les noms des candidats; ils se bornent à nous dire que dans les premiers scrutins, les voix furent fort divisées (12, 9, 6, 4, etc.). Il n'est pas improbable que Ohallant n'ait réuni sur sa tête, un de ces chiffres. Dès ce moment, le Ooncile ne fit que languir. Le but essentiel était atteint; le schisme était frappé à mort. Restait à étudier le problème si ardu de la réforme de la discipline. Mais le temps pour cela, n'était pas encore venu; les réformes, dont tout le monde sentait le besoin, n'étaient pas mûres; des plans, des discussions interminables, n'abouti– rent alors, qu'à des résultats stériles. Dans les dernières sessions, c'est Ohallant qui est chargé de publier les décrets du Ooncile. Le 19 avril 1418, il lit un décret qui fixe à Pavie la te– nut du futur Ooncile. Enfin, le 22 avril, eut lieu la XV" session, desti– née à la clôture du Ooncile. Le Pape la présidait et l'empereur Sigismond y assistait. Les cérémonies et les prières d'usage se firent de la façon la plus solennelle. A la fin de la session, le cardinal de Ohal– lant se leva, monta en chaire, lut solennellement le décret de dissolution du Ooncile de Oonstance et (1) Vigili Vescovo - Manuscrits. (2) Von der Hardt - Bzovius.
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