BASA

- 407 - à Genève, pom se retirer à Bulle, dans le diocèse de Lausanne, où il comptait refaire sa santé. C'est là, que la mort vint le surprendre, le 13 septembre 1418 (1). Ses restes furent transportés à Aoste et dé– posés dans le tombeau de la famille, situé dans la chapelle des Cordeliers, où lui furent faites les ob– sèques les plus grandioses (2). On vit, durant des siècles, son chapeau de cardinal, pendu à la voute de la chapelle (3). Notre cardinal avait fait de fortes études; les charges civiles et ecclésiastiques, où il brilla pendant de longues années, en sont une bonne preuve. Dans les deux grands conciles de l'époque, il ne figure pas, à la vérité, au premier rang. Ces assemblées solen– nelles réunissaient ce que l'Europe avait de plus dis– tingué dans l'ordre ecclésiastique et parmi les laïques; il fallait des prodiges de génie, des services éclatants, des mérites hors ligne pour se signaler an milieu de cette multitude immense d'évêques et de docteurs, (1) Gallia clwistictna, - XII, 712. « Antonius post conci– lium brevi supervixit. Nam dum Curia romana apud Geben– nam resideret, in locum Bouli in Diœcesi Lausannensi, re– creationis causa, secessit ubi, constructo ponte Serrano, vita functus est, 13 septembris 1418 » (2) « Fu portato in Aosta a S. Francesco dal paese di Vaud. Alla sepultura vi fu quella pompa, onore e ceremonie di Prelati e messe e gentiluomini, corne ognuno puo imaginare ad un tale corne lui era ». Vescovo Vigile, Manuscrit. (3) Tillier - « son corps est déposé dans l 'église du cou– vent de Saint-François de cette ville, au tombeau de la fa– mille, dans un cercueil de plomb où on l'avait embaumé, et son chapeau de cardinal est pendu à la voûte du chœur, au– dessus du tombeau ». - Fmnmes nobles.