BASA
- 39 la fête patronale jusqu'aux vêpres de la fête. A la suite des cens, est transcrit un état des dîmes per– çues par le prieur. Le second terrier, aussi volumi– neux que le premier, embrasse les années 1422 à 1433. » « Nous avons déjà noté la réfusion de 3 livres de cire due chaque année par le prieur au sacris– tain d'Ainay. » Cette redevance fut diverses fois contestée par les prieurs, et c'est pourquoi le prieur Amédée de Teyssonnière, entre autres, fut condam– né à la payer par sentence de l'abbé d'Ainay, en date du 10 décembre 1444. Le 10 juin 1603, les religieux firent aussi assigner le prieur en payement de vingt-neuf années d'arrérages de ce même cens. I1e procès, porté au' Sénat de Chambéry, finit par un arrêt du 23 mars 1619, en vertu duquel le prieur Jéronime Olivat de Biellaz (sic) fut sommé de pa– yer 210 livres de poivre et 125 livres de cire. Il conste par les pièces de cette procédure que le prieur ne faisait pas sa résidence et avait affermé son bénéfice à Henri Battalion, curé de Nus. « Le prieur de Saint-Hilaire figure régulièrement dans la liste des titulaires de bénéfices qui devaient faire acte de présence chaque année au chapitre général de la Saint-Martin, 12 novembre. Malheu– reusement, le nom des titulaires n'est pas indiqué; du reste, comme beaucoup d'entre eux, le prieur de Nus s'abstenait de comparaître, et son nom est toujours marqué d'un D. (dcest). » Habituellement et notamment en 1729 et 1762, le prieur ne s'acquitta pas davantage de la rede– vance dite du bâton de Saint-Martin, soit du lu– minaire qu'il devait fournir à son tour à l'église d'Ainay pour la veille et le jour de Saint-Martin.
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