BASA

- 408 - choisis parmi ce que les Universités avaient de plus brillaut, à une époque, où les études étaient incontestablement plus solides que de nos jours. Ohallant n'obtint pas l'immense renommée des de Brogny, des d'Ailly, des Zabarella et des Gerson. Il n'était pas un brillant orateur, aussi prit-il rarement la parole dans les conciles de Pise et de Oonstance. Il faut avouer aussi que certaines circonstances spé– ciales avaient nui à sa considération. A Pise, il eut peine à faire oublier qu'il avait été un des der– niers à abandonner Pierre de Lune. A Constance, on ne lui pardonna pas les faveurs dont il avait joui à la cour de Jean XXIII et les efforts qu'il avait tentés pour le sauver. On est pourtant d'accord pour louer son habileté diplomatique et pour reconnaître l'importance des missions qui lui furent confiées (1). Ecoutons encore le jugement qu'en P.Orta l'histo– rien de la famille : « Il cardinale Antonio per uo– mo di Ohiesa a suo tempo era tale che non si puo scrivere in poche parole, di grande deliberazione, dottor profondissimo sulla legge ci vile e cano– nica..... Per la sua maestria e prudenza la Corte di Roma si governava.... Era liberalissimo, d'animo veramente regio, maturo e di somma autorità » (2). (1) Gallia purpumta, 460 : « Antonium porro mirifice commendant negotia quamplurima ab eo pertractata et gra– vissima illa quœ obi vit munera ». (2) Vigili Vescovi - Histoire manuscrite. ·~ ·@))i'·

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