BASA

- 414 - 1855. Oelle de St-Jean de Maurienne s'est consti– tuée Je 3 janvier 1856; la Salésienne d'Annecy, le 21 août 1878, et la Chablctisienne de Thonon, en 1887. Toutes ces associations fraternisent et tien– nent des congrès auxquels elles communiquent le résultat de leurs travaux. Le premier a eu lieu à St-Jean de Maurienne e11 1887 et le dix-septième se tieudra prochainement à Aix-les-Bains (1). Toujours on y parle de décentralisation ; on y alimente le goût de la vie locale par la lecture d'intéressants mémoires et on s'y occupe activement de la con– servation des monuments historiques. La plupart de ces Sociétés échangent leurs publications avec la nôtre. Si une Société historique était à sa place, c'était bien à Aoste, dont l'histoire est si riche et si va– riée, où les monuments celtiques, romains et du moyen âge sout si nombreux. Aussi, depuis trois siècles, notre Vallée avait-elle attiré l'attention des archéologues et des historieus. Qu'il me suffise de rappeler Emmanuel Thesauro, Maffei, Paradin, Gui– chenon, Muratori, Terraneo, Besson, les religieux de Saint-Maur, Dnrandi, Napione, Galli, Gazzera, Denina, Oosta de Beauregard, Léon Mena brea, Dn– boin, Sclopis, Oibrario et, parmi les valdôtains, Mochet, Geuand, De Tillier, Monteriu et Dornley– naz. Un de nos collègues disparus, l'abbé A. Pi– gnier, dans un discours remarquable prononcé en 1856, excitait ses élèves du Oollège d'Aoste à l'é– tude de l'histoire et surtout de celle de leur pays. (1) Il a eu lieu dans cette ville le 25, 26 et 27 septembre 1905.