BASA

- 40- « L'écriture permet de dater du milieu du XVIII" siècle un Etat des prieiirés deppendants de la colla– lion de l'abbaye d'Esnay. En marge <ln prieuré de Nttx en Piemon, on a écrit postérieurement: uni à l'église de Sion. » II. - A son tour, M. le chanoine Noussau lit une étude sur les anciennes peintures du couvent de Sainte-Catherine, actuellement des Sœurs de Saint-Joseph, à Aoste. Séance du 2ii Septem.b1•e 1902. Le compte-rendu de la réunion précédente ét,ant ln et adopté, M. le chanoine Frutaz donne lecture d'un document inédit, relevé anx archives dn châ– teau de Châtillon, et concernant les mesures prises dans la vallée d'Aoste contre une invasion des Vaudois, qui désiraient rentrer dans leurs val lées du Piémont en 1689. L'invasion n'eut pas lieu. Le professeur Benjamin Favre, qui a fait mention de ce danger dans ses Recherches Historiqiws siir le Valdigne (Aoste: L. Mensio, 1884) a exagéré la frayeur des populations valdôtaines. Les Vaudois, aidés par les Bernois et guidés par leur pasteur Henri Arnaud, voulaient rentrer dans le Piémont en passant par la vallée d'Aoste et en y pénétrant par le col Saint-Théodule ou par celui de la Seigne, celui du Grand-Saint-Bernard offrant des difficultés à cause de l'esprit des populations du Haut-Valais, très attachées à la religion catho– lique. . Le document en question contient les ordres don– nés par le baron de Châtillon, François Jérôme de Challant, nommé commandant général des trouves