BASA

- 418 - inspiration sereine et élevée, oit la religion et la science se tendent la main, traçait. la marche des études et le programme ùe la nouvelle Société, qui embrassait toutes les branches et se consacrait plns spécialement à l'histoire et à l' archéo logie. Dans les séances suivantes, le Père Joseph, les chanoi– nes Jans, Gorret ~t Bal, les abbés Emmanuel Fe– noil et Louis Laurent commencèrent à lire <l'inté– ressants mémoires. Le 28 fév rier 1856, la Société perdit son premier secrétaire Victor-Joseph Lucat, mort à la flenr ile l'âge eL emportant avec lni les espérances et les regrets de ses collègues. Il fut remplacé par M. le chanoine Bérard qni fot pen– dant plusi eurs années uu secrét aire actif et dévoué. Daus nos ancien nes communautés religieuses existait un usage touchant, celui de la lecturt>, aux heures de Prime, · <lu 110111 des membres défonts et des anciens bienfaiteurs. Cette pensée affectueuse rattachait le passé an présent; e ll e était uu lien moral pour la congrégation. La Co llégial e de Saint– Onrs a conservé cette be ll e coutume et je l'en fé– licite, car cette confraternité posthume, cette vie avec les défunts a été certainement un des coeffi– cients de sa conser vatiou. Avan t de parler des mé– moires et des travaux de 11otre Société, permettez– moi, Messieurs, de rappeler d'abord les noms de nos confrères disparus. Nous devons un souven ir en ce jour à ceux qui ont a ppartenu à notre fa– mille, qui nous ont donné ou une marque <le lenr bienveillance ou une part de leurs travaux. C'est une longue nécrologie, un pèlerinage à travers des tombes qui ne sont pas toutes en terre valdôtaine. Je ne fais que citer par ordre de dates et à la suite des membres fondateurs ~léjà mentionnés. Nous

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