BASA
- 422 - un instant sur la belle :figure du fondatenr de lH)– tre Société. Pendant son conrs de théo log ie à Tu– rin, M. Gal avait conn n Amédée Peyron, le comte Prosper Balbo et le baron J oseph Manno, mais ce fut le comte César de Saluces, l'ami et le protec– teur (les Valdôtai ns, qui lni ouvrit les portes, alors peu faciles, des archives de la Conr et qni l'encou– ragea vivement à s'occuper de l'hi stoire de la Val– lée d'Aoste. Au contact de ces belles intelligeuces, M. Gal acquit ce discernement sûr et cet esprit de critique qni se manifestent dans toutes ses recher– ches. Rentré dans son pays, il consacra à l'histoire et à l'archéologie tous ses loisirs. Nons retrouvons la trace de son passage aux archives de Turin, de Chambéry, d'Aoste, de l'abbaye de Saint-Maurice et du Grand-Saint-Bernard. En 1833, il avait déjà compulsé presque tou t le chartrier (l e la Maison (le Challant. Dan ~ ses pérégrinations, il avait accumul é des notes précieuses qu'il offrait vo lontiers aux jeu– nes gens qu'il encourageait à l'étude, et un de ses titres à notre reconnaissance c'est l'affection et le discernement qu'il a eus pour celui qni nous pré– side en ce j our. M. Gal avait la mai;1 large et le cœur ouvert; comme tous les hommes d'un vrai mérite, il grandit à mesure que le temps nous sé– pare de lui. En 1883, la Députation Royale (l'his– toire, à l'occasion du cinquanteuaire de sa fondation, en r a ppelant les membres disparus, a rendu aussi un bel hommage à la mémoire du Prieur Gal (1). Du Rév.me P ère Laurent, nos bulletins contien– nent les éloges fnu èbres de M. Gal et du docteur (1) A. MANNO: L'Opera cinquantenarfo della R . Dep1tta– zione di Storia Patrict; Torino, Bocca 1884, p. ·286.
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