BASA
- 425 - Le choléra, qui fit des ravages dans notre Vallée en 1867, donna occasion à notre regretté collègue M. le ctoctenr Pierre-Joseph Alliod de publier un mémoire sobre et détaillé lequel n'a qu'un seul dé– faut: celui 1l'avoir oublié le dévouement charitable et le courage démontrés par l'auteur au cours de cette épidémie. L'histoire de nos institutions hospitalières au moyen âge était peu connue et c'est M. le chanoine Anselme Marguerettaz qui s'est chargé de l'écrire. Les Mémoires sur les Anciens Hôpitaux dit Val d'Aoste sont une œnvre originale et neuve, qui a coûté de longues et patientes recherches. Sans doute ce tra– vail n'est pas complet et il y a encore hou nom– bre de matériaux inexplorés, mais, tels qu'ils sont, les Mémoires de M. Margnerettaz, avec une touche si personnelle et, je dirais même, avec leur côté poétique, sont un des meilleurs travaux qui aient enrichi nos bulletins. Il nous révèlent un paléo– graphe habilè, un fouilleur perspicace, une belle âme toute imprégnée des bons souvenirs du pays. Il m'est impossible, dans le cadre restreint d'un discours de circonstance, de vous parler, Messieurs, de tous les mémoires lus dans nos séances. La plu– part se rapportent à la Vallée d'Aoste et touchent à des arguments divers; mais surtout à l'histoire et à l'archéologie. Quelques membres nous ont don– né aussi des ctissertatfons de philosophie, de phy– sique, de botanique et d'alpinisme. La poésie même y a eu ses représentants et la muse d'un de nos jeunes collègues (1) fêtera dans quelques instants notre premier demi-siècle d'existence. Dans le cours (1) M. le chanoine Anselme P erret.
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