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- 431 - nons étonnent; nous y retronverions et la force mo – rale et, l'i11spiration religi ense, l'indép1'11dance et le senti111ent, patriotiq11e de ce petit. peuple gallo– ro111ain, rajeuni par une transfusion de sang bnr– bare, chez lequel les Trois Etats ont en une exis– tence si vivace et ont survécu presque ju<;qu'à la Révolution française. C'est clans cette étude minu– tieuse et patiente que notre histoire se révèle avec ses caractères et sa vérité. Comment se sont formées nos paroisses 1 Comment, sous l'influence religieuse, s'est greffée la vie municipale, s'est formée la com– mune, devenue plus tar<l et sonv.ent nue fille in– grate 7 Comment, snr les domaines impériaux de la frontière, conservés par les rois de Bourgogne, se sont établis les premiers fiefs des vicomtes d'Aoste et de quelques aufres grandes familles féodales, gardiennes des passages des Alpes~ Quelle a été chez nous l'influence de la tradition impériale qni domine ailleurs toute la vie politique et l'organi– sntion jndiciaire du hant moyen âge 7 Cette ét1Hle est infiniment intéressante et elle est absolument nécessaire ponr nne conception exacte des transfor– ma t.ions dans les époq11es successives. Un autre vaste champ s'ouvre à nos recherches da11s l'étnde de nos relations avec les princes d'Achaïe, les mar– quis de Montferrat, les villes libres dn Piémont, ks Ducs de Milan, avec la Savoie et la Suisse ro– mande et avec le Valais surtout, dans les ambassa– clei:;;, les nombreuses expéditions militaires au delà des Al p<>s et dans les croisades, qnand la noblesse armée descendait de ses châteaux pour aller com– battre les bandes · cle Fra Dol ci no ou repousser les Turcs des rivages de l'Italie méridionale. Les comp– tes des châtellenies conservés aux Archives Camé-