BASA

- 432 - rales contiennent à cet égard des détails du plus grand intérêt. Les dépôts de Turin, de Genève, de Valère conservent une quantité consi<lérable de ma– tériaux inexplorés qui nous concernent et, même aux archives de Gênes, llOll S pouvon s retrouver les statuts de la corporatiou des carnali vnldôtains qui travaillaient dans ce port au xrv 0 siècle. Il y a partout à glaner ou à moi ssonner, même dans les archives notarial es si riches d'éléments pour des monographies locales. Dans l'histoire de la Vallée d'Aoste, vous aurez remarqué, Messieurs, qu'il y a une solution de con– tinuité, une grande lacun e. Dans ses longues et la– borieuses recherches, J eau-Baptiste de Tillier, sur– pris par la vieillesse, s'est arrêté vers 1740. Ses travaux et ses luttes pour la défense de l'ancienne autonomie locale méritent toute notre reconnais– sance. A toutes les époques de transition et de transformation, il y a de ces hommes providentiels qui se replient vers le passé pour sauver les débris des âges disparus. De Tillier est mort en 1744 et c'est précisément <lans la seconde moitié cln xvrn° siècle qne la vie administrative, finan cière et poli– tique de notre Vallée a subi une trausformation totale. On se demande comment ont fini nos fiefs et nos seigneuries, comment le pouvoir centralisateur de 'l'urin a réussi à l'abolition <ln Ooûturnier et à l'anéan– tissement progressif des Trois Etats et du Couseil des Commis. Malgré l'œuvre de De Tilliet' et les matériaux qu'a rléjà réunis notre Société, une his– toire d'ensemble et vraiment organique de la Val– lée d'Aoste jusqu'à nos jonrs est· encore à faim. Que chacun de nous y apporte sa part.. Dans cette œuvre de reconstitution et dans nos appréciationil

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