BASA

- 436 - qnali, an che qni, corne dovunque sono avanzi an– tichi, han laseiat o sulle pare ti vanùaliche tracce del loro passaggio . .... » Il est malheureusement vrai que les ressources pé– cuniaires nous font défaut, mais nous pouvons et nous devons tous, par des conseils et par notre initiative personnelle, empêcher des dégâ ts et des ruines et nous opposer à l'exode des objets d'art. C'est le but que se proposait déjà l'Académie de Saint– Anselme les premières années de son existence. Je vous ai parlé surtout d'histoire et de monu– ments: trahit quenique siui vohtptas. Mais notre So– ciété n'est pas étrangère aux autres branches du savoir et elle est heureuse de les accueillir toutes, la géologie surtout, à laquelle la Vallée d'Aoste offre un champ si vaste et eucore si inexploré. Travaillons toujours avec sincérité et désintéres– sement, et nons trouverons, Messieurs, dans le sou– venir des ancêtres et dans la pensée d'avoir fait quelque chose d'utile pour le pays, une légitime satisfaction à nos modestes études. Si à tous ceux qui, dans le cours des siècles, ont habité nos mai– sons villageoises ou les demeures seigneuriales, qui out prié dans nos cloîtres et nos vieilles églises, s'il leur était donné de sortir un instant de leurs tom– heaux, comment pourraient-ils se reconnaître dans la singulière transformation opérée par la locomo– tive, qui pénètrera bientôt au sein de nos monta– gnes, et en face de la ruine si triste des châteaux où Bertrand de Born chanta un jour ses sirventes, quand le vieux nom gaélique de Ohallant résonnait comme un cliquetis d'armes et un bruit de guerre dans les vastes salles maintenant silencieuses et désertes! S'ils pouvaient revoir les débris de ces

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