BASA
- 441 - Et, par-dessus le deuil de ces écroulements, Par-dessus l' Arc cl' Auguste et les pleurs des fragments, Pins haut que les créneaux où niche l'hirondelle, Vous nous avez montré, sur nos calmes sommets, La triomphante Oroix qni ne mourra jamais, Pendant que tout meurt autour d'Elle .... Voyant ce qne le Temps avait enseveli, Je vous bénis d'avoir vaincu le triste oubli. Merci! ponr la Patrie et nos ombres muettes ! Inutile rêveur, j'ai cueilli pour vos fronts, Sons la tour d'un manoir, au chant des moucherons, Ce bouquet d'humbles violettes. Chan. A. PERRET. Aoste, le 29 mars 1905.
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