BASA

-44- de religion protestante qui pourraient . se trouver dans les chalets de Bosses et les consigner à Aoste au lieutenant Passerin. Cet ordre est daté d'Aoste le 9 juillet 1688. Le 7 juillet, une instruction du baron de Châtil– lon est aussi adressée au comte de Sanfront qui avait la gar<1e dn Val Ferret et le commandement des troupes du Valdigne en l'absence du baron de Fénis. Les syndics de Courmayeur devaient lui four– nir des montures et des guides avec trente hommes pour la garde du col. Ces hommes avaient aussi le soin de surveiller le versant opposé jusqu'à Or– sières et de maintenir constamment les communi– cations avec le chef-lieu de Courmayeur. Tous ces miliciens, comme les précédents, devaient avoir vingt charges de fusil. Le même jour encore, le baron de Châtillon or– donne au baron ùe Fénis de se transporter, avec le comte de Montjovet, sur les confins de Courma– yeur et leur donne pleine autorité pour réquisition– ner les Byndics et conseillers et pourvoir par toutes les mesures possibles à la défense de cette frontière. Le 14 juillet, il renouvelle des ordres identiques au comte de Settimo pour la compagnie de Gignod. A Jean-Baptiste Dialley, capitaine de la Colonelle du Régimeut Ile la basse Vallée, il enjoint de marcher avec ses soldats vers le Grand-Saint-Ber– nard, avec menace, pour les réniteuts, d'arrêt aux prisons du bailliage. Il ordonne aussi à Quey, ca– pitaine de la milice du comté de Challant, de mar– cher avec ses troupes, le 20 juillet, vers Valtornen– che et de se rendre au poste du Mont-Cervin, à la ?1utison du. pays, avec armes et munitions. Le baron de Nus éta:it chargé de veiller à l'exécution de cet ordre.

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