BASA

- 48 contre les mauvais journaux du pays. I l indique ensuite la série de ses rédacteurs. Le premier fut M. Grat Jovet, chanoine de la Cathé(lrale d'Aoste, lequel se retira en 1859 après dix ans de t.ravail, laissant le journal entre les mains de M. l'abbé Pierre Béthaz, alors vicaire à Saint-Etienne d'Aoste. De juin à décembre 1862, il fut écrit par M. l'abbé Ettienne Dnc. Dès l'an 1863, l'Indépendant d'abord bis hebdomadaire ne parut plus qu'une fois par semaine, le vendredi, et fut rédigé jusqu'à la :fin de l'an 1865 par une commission de différents ecclé– siastiques : MM. Ed. Bérard, Auguste Duc, Panl Gavarù, Alexis Dondeynaz, Pantaléon J ordaney, etc. En 1866 et 1867, le rédacteur fut M. le chan. Jac– ques Marquis, et dès lors jusqu'en 1872, M. le chan. Louis Laurent; enfin, de 1873 jusqn'an 30 décembre 1875, M. l'abbé Cyprien Bich. Cette besogne fut toujours gratuite. L'imprimeur J.-B. Mensio retirait le montant des abonnements et recevait en outre des subsides de !'Ordinaire diocésain et de quelques personnes dévouées à la bonne presse. Ces subventions ayant tari et d'au– tres difficultés s'étant élevées à la fin de l'an 1875, l'Inclépenrlant cessa sa publication, après vingt-sept ans de services rendus à la religion et à la patrie. L'illustre Mnrgotti, rédacteur en chef de l' Unitù Cat– tolica, consacra un bel article à la louange de ce journal, qu'il appelait mio vecchio camerata. Balan, dans son histoire de Pie IX, rendit aussi hommage à la vaillance et à la sagesse <le l'Indépendant. La Fenille d'Aoste succéda en 1854 à la Feuille d'Annonces et fut pendant quinze ans l'organe du parti libéral. Ses principaux rédacteurs, pendant cette période, furent : MM. le prof. Oyen Mellé et les

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