BASA

- 50 - d'Aoste penda11t. ln. révo lut ion française. Les archi– ves (lN; monnstèrPs de la Visitation, des D arnes de Lorr:1iuP, <les religieuses de Sainte-Catherin e, des Bal'll:ibites de Saint-Bén in, des Conventuels de St– lha11çois furent abarnlo1mées a u pilla ge, et un e quan– t ité de (locrnne11ts furent brûlés à l' ocuasion d 'une fête répnblicn ine <] ni eut lien à AoBte en 1800. Des volen rs prnti<]nèreut une brêcbe à la voûte <l e la sa lle où étaient conservés les arch ives et la bihlio– t hèq11e iles Cordeliers, bea ucoup de volumes furent vernl ns à T nriu, et les documen ts vendus anssi ou di spersés. Le vandalisme 11011 s a privés de tous les éléments pour reconsti tuer l'histoire de nos maisons religienses. En 1789, les religieuses de Sainte-Cat herin e se trouvnnt endettées et dan s une profonde détresst•, s'adressèrent an Roi ponr en olltenir 11 ne pe11 si011 amrnelle on la con cess ion de q11 elqn' 1111 des lléné– fices CJllÎ avn ient été snpprimés. L'avocat Réan, snr les dounées que lui avaient fournies plusieurs ecclésiast iques et notanunen t le ch anoine Hug nes Gnl, JH'ocureur de ces religieuses, dit que la ~iaison de Sai11te-Oatber ine est u n des monumen ts de la libéralité de nos princes, et il aurait dû dire a nssi ile la JYiaisou ùe Oh:ill a 11 t ; les religienses on t to11- joms été réputées pan vres et·, de mémoire 1l' bom– nw, elles 11'011t ni augmenté ni diminué leur patri– moine. Blies se so 11 t soutenues par les aumônes se-crêt.es <l<'s famil les <l n pays et <le l'étrang er, par lt>s qnêtes qu'elles faisaient dans la provin ce, pal' leur assiduité an travail et leur empresseme11 t à se charget· de travaux de ma in et de la répara tion du liuge des églises, en ten an t <les pensionn a ires et eu vi vau t dans la plus stricte économie.

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