BASA
- 51 - Enl 779 et 1780, elles purent éteindre leurs det– tes avec la dot de trois 11ouvelles religieuses. De– puis lors, les passivités s'accumulèrent de nouveau et en 1789, elles se trouvaient 1lans la détresse avec 1111 d'éficit annuel de 1000 francs. L'autenr du rapport constate que, malgré leur dénûment, l'esprit d'union, la sérénité et la joie régnaieut toujonrs en elles. Le monastère était con– damné à consumer ses fonds et à périr, s'il ne trouvait un moyen d'étein1lre ses dettes. En 1787, la ville devant fournir un qnartier pour le logement des troupes, avait proposé d'unir les deux communautés de Sainte-Catherine et des Dames de Lorraine qui tenaient une école ponr les jeunes till es. L'avocat Réan se déclare contraire à cette espèce de violence à deux commnnantés, qni avaient une forma1 ion et un bnt différents. Ne trouvant dans les bilans aucune ressonrce pour soulager en ce moment les religieuses de Sainte-Catherine, le rapporteur propose à la Royale Délégation de les recommander au dévouement et à la charité flu Roi. Séance du 26 janvier 1903. A l'occasion dn cinqua11tenaire de la fondation de la Société de S. Vincent-de-Paul à Aoste - 25 janvier 1903 - M. le chanoine Noussan donne un aperçu snr l'assistance des panvres, à Aoste, en l'année 1733 et la met en parallèle avec celle qni se pratiqne de nos jours. Les secours de tont genre en faveur des indige11ts se sont mnltipliés dans cette ville depuis la moitié du XIX 0 siècle, mais ils n'y faisaient pas défaut au moyen-âge et no– tamment en 1733.
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