BASA
- 52 - A cette époque, stu l'ordre dn roi Charles-Em– mannel III, le syndic de Ville et les directeurs de l'Hôpital des Panvres (aujourd'hui l'Hospice de Charité) avaient dressé un mémoire indiqua11t les fondations de charité étal>lies et fonctionnant pour lors à Aoste. Les voici : 1° Les Sœnrs de la Visitation, chargées depnis peu par trois particuliers d'un legs de L. 14.000, devaient employer les intérêts annuels de cette somme à fouroir des seconrs à des pauvres honteux de la Ville. Chaque matin, une religieuse portait à domicile, à ces malheureux, de la soupe, de l:t viande, du pain et du vin. N'était-ce pas là en embryon l'œuvre de Saint-Vincent-de-Paul~ 2° Chaque année, le Conseil d'Aoste faisait exi– ger dans la Vallée douze sacs de seigle portés par censes, et le pain qu'on en faisait était donné aux pauvres le dimanche fle la Pentecôte. 3° Chaque semaine, avait lieu à la porte de l'Evê– ché, la distribution de deux setiers de pain de seigle. - Auparavant, cette aumône était quotidienne et à raison d'une hémine par jour, mais à partir seu– lement du premier jour de carême jusqu'à la foire de mai. C'était l'antique aumône dite de prime, parce qu'elle se faisait à l'heure où le Chapit.re ré– citait l'office de prime; cette ol>ligation était im– posée sur les revenus de la Maladière et sur d'a11- tres l>iens et censes unis et confiés à la Mense épiscopal P . 4° En 1732, le sieur Rosset, marchand, et l'année suivante, le Rév. Jean-Joseph Bic, par testaments reçus par le notaire Farcoz, avaient légué l'un et l'autre à la Ville L. 8,000, pour que le revenu an– nuel fût employé en vêtements à fournir aux pan-
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