BASA

- 54- 90 Le Bureau de Charité inangnré en 1721 (1 ), interrompu ensuite, essaya en 1733, de reprendre sa quête an1111elle, qni en const Huait la ressonrce principale. A cm1se de la manvaise récolte, la col– lecte ne produisit qne 15 setiers de seigl e, 1 rnp de sel, 1 émine d'orge, 20 livres de ceras et 17 livres en argent. 10° Sans meutionner les aumônes publiques des Chapitres, des confréries (2) et des Communautés (3) alors si nombreuses dans notre vi ll e, le mémoire en question parle an lollg de la fondatio11 de !'Hôpital des Pauvres, c'est-à-dire de l'Hospice de Charité. Il signal e, comme le premier bienfaiteur de cet établis– sement, le noble André Saviu, lequel espérant que la Cité aurait un jom fo11dé u11e maison pour les pauvres, légua à cet effet, par testament du 7 juin 1630, « nue cense aunuelle de deux muids soit 12 (1) Le roi Victor-Amédée II, en vue <le secourir les mal– heureux et de supprimer, si possible, la mendicité, avait envoyé dans le Duché, en octobre 1721, m1 Jésuite, le P. Guevare, avec mission d 'y établir nn Bureau de Charité. Ce religieux choisit lui-même les Directeurs de cette in stitntion clans les trois Ordres des gens d'église, de la noblesse et chi Tiers-Etat. Dès cette même année, ces établissements coin– mencèrent à fonctionner dans la Cité et dans les principales paroisses; mais, pour différentes causes, les quêtes viure11t à manquer et cette institution tomba défi nitivement vers 1734. (2) Confréries d'hommes et de femmes, telles que celles du S. Esprit, de S. Nicolas, de S. Crépin, de S. Sébastien, de S. François, de se Anne, de S• Barbe, etc. (3) Maisons r eligieuses de S. Jacquême, des Cordeliers, des Capucins, des religieuses de Sai11tc-Catl1erine, de la Vi– sitation et des dames de Lorraine.

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