BASA
- 55 sestiers de seigle et tleux mnids soit 24 sestiers de vin rouge » que ses héritiers auraient été tenus de consigner au dit hôpital dès qu'il anrait été fonclé. Plusieurs antres legs importnnts en denrées, en terref', en censes et en argent forent faits les an nées sni vantes ; mais nue maison manquait encore et Jean-Bon iface Festnz de Gressnn, voyant que la Ville n'avait pas pour lors les moyens d'en bâtir un e, fit donation par acte du 27 nwrt1 1657, 'l'is– sioret not., de celle qu'il posséda it sans l'lrnbiter, en la rue Malconsei l. Ce bienfaiteur étant décédé le 22 septembre 1G82, après avoir institué pour ses hériti ers « les pau vres de Dieu » soit ce même Hos– pice (1), le Oom;eil de Ville fit procéder à ' l'inven– taire de son hoirie (2) et à l'enchèrn d' 11 ne partie de ses meubles. Le 4 mars suivant, les Directeurs de cet établissement <lécitlèren t <l'abandonner le local peu commode de Malconseil et <l'iustaller !'Hospice dans la maison qn'avait habité Festaz, près de la porte Vanda ne ou Décnmane. Di verses réparations adaptèrent provisoiretnen t cet enclos à sa nou velle destination (3). (1) Testament reçu le 15 août 165$ par Etienuo-Boniface Festaz, not. (2) Cet inventaire est mentionné dans le xvre Bulletin de notre Société, page 30. (3) L'Orclre Maurici en ayant été supprimé par le Go uver– nement français, l 'Hospice cle Charité et !'Hôpital de St– Maurice furent fusionn és depuis ,le mois d'octobre 1801 et administrés par la Commission Ad1ni11·istrcitive des Hospices c·ivils, dout l'avocat Linty fut pré:sideut. L'Hospicc, a11qncl ou ava it imposé la ma11uteutio11 de l'Enfauce abmHlonnée, était dan s la détresse et, eu 1806, la urni~on, qni fot com– plètement r ebâtie qnelqnes aunée:s plus tard, menaçait ruine. En 1813, avant la reconstrnctiou de cet édifice, l 'Hôpital, malgré ses embarras, avait déjà concourn ]JOlll' L. 28.373 à la mauutention de l 'Hospice,
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