BASA

- 57 - d'Aoste. Le Ikfuge, l'Asik, l'Orphelinat, la Société de Saint-Vincent-de-Panl, la Caisse des pauvres des deux paroisses de Saint-Jean et de Saiut-Lan– rent, la Bonrse de Noël, l'institution des Rosières et antres œnvres charitables sont dans la bouche de tous les Valdôtains. Séance du 26 t•évrie1• 1903. 1. - Mgr le prési<lent fait à la Société une cu– rieuse comn111nication. Jusqu'id les historiens, citant la lettre du roi d'Italie Théodoric à Faustin, préfet <ln Prétoire, portaient à 6,000 hommes le nombre dPs soldats qni stationnaient in ctugiistanis clattsiir'is. Mommsen, qui a puulié nouvellement les lettres de Cassiodore, après avoir compulsé une foule de man nscrits anciens, réduit ce nombre à 60 soldats. C'est bien le chiffre qui se lit dans l'éditiou de Venise, 1739 ; mais l'érli teur, croyant qne ce cbiffrn fût erroné, a, de son chef, corrigé le texte en pro– posant la leçon de 6,000 hommes. Il faut donc se raviser et admet,tre qne 60 hommes ont pu tenir garnison au passage de la Clnse à Gignod. Mgr intéresse ensuite l'assemblée an nom d'une vierge valdôtaine appelée Euséuie. Elle ne nous est connue que par son inscription turnnlairc en ces termes : « Hic requiescit in pace bone rnernoriae Eusebict sacra D01nino puellct cuius probabilis vita ins– twr sapientiitm puellarùni sponsurn emeruit habere XPM. » La pierre tombale est devenue introuva– ble; mais l'inscl'iptiou nous a été conservée par Mafïei et a été reproduite par le Dictionnaire cl'E– pigraphie de Migne; elle accm;e les caractères du ve t:üècle. Cette vierge amait vécu, en ce temps à