BASA

- 58 - Aostf', non pas comme religieuse cloîtrée, mais comme simple vierge, consacrée an Seigneur, et demeurant <'Il famille sous de saintes règles de prièrf', d'austérité et ùe re traite. On peut la cons i– dérer co111me un e des premières fleurs valdôtain es du j nrrlin mystique du divin Epoux. B nfin , Mgr le présideu t clôt, la séance par la lec– ture d'nne charte du XV 0 siècle concern ant un cas de torture. Le 25 av ril 1421, certnin Pierre D yn it>r, va ldôtain, se présenta devant l'évêque Oger, le 110- taire Jacouiuus et trois témoins, dont l'un était Pierre Guasco, curé de Oournrnyenr et deux autres d'ori g iu e é trangère. Dynier ex posa que, sons la fa nsse imputation de quelque crime, il avait été récemmeut déte1111 dan s les prisons du duc de Sa– voie à la Tonr 11' Aoste et que Guillaume de Ri1liis, pnr nu effet de sa propre malice et saus a utorité, lni avait fait subir le su pplice de la tortnre avttc une telle cruauté qu'il avait pet·1lu les deux doi g ts du milieu ile chaque main, et que ses pieds avaient été cuits et urûlés. Et tons ces tourments n'avaient eu pour uut que de lui arracher une somme d'ar– geut. Le pl aig11an t 1lema 11dait à l'évêque que justice l ui fût re111lue, qne G uill aume fût incarcéré eL con– ùamné à lui payt>r trois mill e fiori ns d'or. II. - M. le chanoin e J eau-Fra nçois Gonthi er, a umônier des Hospices d'Ann ecy et prés ident de l'Académ ie Salésieun e, est é lu me111b1;e eorrespon– dant !le notre Société. III. - M. le chanoine Roux est 11ommé trésorier de la Société en remplact~ment de M. le chanoin e Brunod décédé.