BASA
- 63- âgé de 87 ans, auprès tle Mgr de Sales, ponr le prier de lui donner nn délai ponr le payement de sa red<wance. Snrpris ù'appren<lre qu'il avait. encore son pèrt>, le prélat manifei;ta le désir de le voir. Quel(]lle!'l jonrs après, Jean-Georges, malgré ses 117 ans, descendit à pieds et dîna à la table de Mgr avec le Commandant de la ville. Celni-ci indta à son tonr l'Evêrprn et le vienx Bertin à dîner chez lui Je lendemain. On interrogea longneme11t Jean– Georges sur son genre (le vie et sur les causes qui avaient pn lui procurer uue si verte vieillesse. « Boire peu <le vin et se tenit· loin des femmes, voilà, répondit-il, les deux chemins qui cornlÙisent à nn âge avancé. Ma nourriture habituelle c'est. dn pain de seiglr, que je gratte près de ma fontaine et que j'accompagne avec dn fromag<>, quand j'en ai. » Cela ne l'empêchait pas de nrnnger parfois quelques bons morceaux <le chamois, qu'abattait son fils Matbien, chassent· renommé. Il était court, mais bien bâti, et il mourut à Etronbles le 2 février 1754 à l'âge de 118 ans. L'antre ceutenaire s'appelait Antoine Dagnès– Pasquier, snrnommé Saint-Amand de son nom de guerre. Pils de Jean-André et d'Anne-Marie Crétier, il était 11é le 12 septembre 1676, à Emarèse, an ham<>an <l'Hérésaz, où il habita toute sa vie, sanf dmant les vingt ans qn'il passa an service mili– taire. Paître ses vaches et ses chèvres, travailler ses terres, ce fut là son occupation constante et tou– jours bien chère. Il exerçait aussi, au besoin, la médecine et même la chirurgie, qu'il avait apprises tandisqn'il était attaché au service d'un médecin– chirurgien de l'armée. Bien qu'il jouît <l'une cer– taine aisance, sa table était très frugale. Il préfé-
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