BASA

- 65- en 1352 et il y reçut un halJit et 40 :florins d'or pour ses gages. Dans les comptes de 1357, il figure comme cùirurgien et comme prêtre. Boniface rési– dait ordinairement à Chambéry, sauf qnand il devait suivre la Cour ailleurs. En 1355, nous le voyons à Belley et à Gay et, l'année suivante, il soignait à Rivoli Je chancelier Jean Ravais et le page Guy <le Chevalley. En 1359, il soigna, à Annecy, le comte de Genevois et en 1362, il dut se rendre à Lyon auprès de Pierre de Bourbon, frère de la comtesse de Savoie. D'après son biographe, Bo– niface <le Roisan doit avoir quitté Chambéry et s'être retiré à Aoste en 1374, car il figure désor– mais dans les comptes <le la châtellenie d'Aoste. Le sceau de ce médecin se trouve dans un parchemin du 17 septembre 1360, dans lequel la comtesse Bonne de Bourbon ordo1me au trésorier de Savoie de payer à maître Boniface, la somme de 20 :florins. C'est le premier scean connu d'un médecin du Pié– mont. Il est en cire verte et a 21 millimètres de diamètre; dans le champ on voit des traces d'un blason, et, dans l'exergne, la légende: SIG (illum) BO(n)IFATII AVGVST(e)N(sis). M. Carbonelli fait observer qne ce médecin fut aussi recteur de l'hôpital de la Maladière près d'Aoste. Il succéda en effet dans cette charge, en 1362, à Emeric II de Quart nommé évêque d'Aoste et il l'occupa jusqu'en 1385. M. Frutaz ajoute que le nom de Boniface de Roisan se rencontre dans une quantité de docu– ments et qu'il était aussi chanoine de la Cathédrale. A cause des modiques revenus de son bénéfice, il n'était pas astreint à la résidence et il pouvait exercer la médecine hors cln diocèse. Il accompagna 5

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