BASA

- 67 - A chacun de ces exécuteurs testamentaires ou à ceux qui les remplaceraient, il lègue, sur ses biens meubles et immeuùles situés à Roisan, la valeur de cinq floriiis d'or vienx. Il ordonne aussi de leur payer les frais qu'ils pourraient faire en se rendant hors du pays pour régler sa succession. A ce tes– tament intervinrent, comme témoins, Pierre de Val– quartier, Jean Plota, citoyen d'Aoste, Guillaume Canelli, d'Agaune, clerc, Jacquemin de Canali, de Dones, ùourgeois de Porte-Saint-Ours, les frères Antoine et Colomù Raphanel, clercs, habitants à Aoste et originaires de la Tarentaise, et Théobald, fils de Jeannod de Ladret, de Roisan. A l'époque où vivait Boniface de Roisan, lamé– decine était souvent exercée par des prêtres, des moines et des juifs. Après le départ de Boniface, nous voyons :figurer à la Cour les médecins Romo– ùon et Pascalis, ensuire Isaac d'Annecy et Jacques de Chambéry qui étaient juifs, puis maître Pierre, curé d'Arvillie, qui soigna le Comte Rouge, empoi– sonné par Jean de Granville. Un autre médecin prêtre que M. Frutaz suppose être de la Vallée d'Aoste est Jacques Becquet, mé– decin d'lblet, puis de François de Challant. Dans la donation des censes féodales situées à Antey et à Torgnon, faite au Chapitre de la Cathédrale par le comte François de Cballant, à Verrès, le 27 no– vembre 1428, ce dernier est représenté par « Vene– rabili magistro jacobo becqueti arcium et medicine ma– gistro » (Archives de la Cathédrale). Un médecin valdôtain qui mériterait aussi une biographie est le physicus Petriis cle Oonici, qui ap– paraît dans plusieurs documents du XIII° siècle. Il était médecin et notaire de l'évêque d'Aoste

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