BASA

- 71- à Châtel-Saint-Denis, près de Lausanne. François, 0 donzel de Oly et seigneur de Nernier, fut père de Mermet èt de Jean de Nernier. Mermet eut deux :filR, Girard et Antoine, dont on ne connaît aucune descendance. De Jean, chevalier de Nernier, na– quirent François, Guigonet et Pierre, qui appa– raissent, le 19 décembre 1374, devant le comte de Savoie Amé VI pour prouver leur généalog'ie et le droit qu'ils avaient (le succéder à leur parent Pierre de Oly, dans le cas qu'il vînt à monrir sans enfants. Dans une copie des protocoles Gaillard (Archives d'Etat cle Turin), on lit que Jean de Nernier «...... juravit quod Franciscus · ejiis pater et Gotofredus de Oly dioces. Auguste quonclarn erant et fuenint fratres et filii legitinii quonclarn d01nini Bosonis militis de Oly, et qiwd ex dicto Gotofredo de Oly ex·ivit et natns fuit et processit Bonifcwius ejns filius, et et dicto Bonifcwio quondctm, exivit ncttus fuit et processit de legitimo ma– trimonio Petrns Dorninus Oastri de Oly, nwno vivens voce et farna ... » Besson (Mémoires . . . p. 276) cite nolJle Godefroy, seigneur de Oly, au diocèse d'Aoste et son frère François, seigneur de Serny (sans doute Nernier mal lu), qni vendirent au prévôt de Montjoux des fiefs et servis rière Lugrin, Benan, etc... le 5 avril :!.306. Ensuite du document de 1374 qui est très explicite, un personnage qui se trouve dépaysé dans les tables généalogiques données par <le Tillier, est Godefroy, souche de la branche de Châtillon, car nous ne savons plus de qui il pou– vait être :fils. Ce qui est certain c'est qu'il appar– tenait à la lJranche de Cly, laquelle en qualité d'aî– née, après la di vision des fiefs de Oly et Châtillon s'était réservée la porte orientale, la propriété ab– solue et le péage de tout le pont sur le Marmore