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- 83 - seils, la lui disputent pour la signature. Cette pré– tention est d'autant plus étrange que ces officiers n 'oll t nulle voix ni suffrage dans ces assemblées, et qu'ils ne font qu'y assister au nom du Prince pour donner acte et autoriser par leur présence les arrestés de& Conseils. L'Evêque étant le premier membre et le premier juge doit aussi signer le pre– mier. » Il ajoute que les officiers ne commencèrent à signer qu'à partir de l'an 1554; que si le vibailli signa parfois seul, ce ne fut que « furtivement et par fraude », et qu'enfin toute prétention à cet égard devait tomber devant le décret du prince, émané en 1657 et interdisant absolument au Gouverneur de signer les verbaux des séances avant et sans l'Evêque. Séance du 25 mai 1904. M. le chanoine Roux continue et termine la lec– ture de son aperçu sur le journalisme valdôtain, en mentionnant les publications sui vantes : Le Bulletin mensitel dit Comice Agricole d'Aoste, auquel travaillèrent principalement MM. le chan. Edouard Bérard, président du Comice, l'avocat Venance Defey et Laurent Argentier, professeur d'agriculture. Il prit naissance en 1869 et dura jus– qu'à tout 1894, à l'exception de trois années, durant lesquelles la Direction du Comice publia succes– sivement le Montagnctrd Valclôtain (1878) et la Feuille d'Annonces d'Aoste (1880-1881). - De 1894 à 1900, le Comice eut pour organe l'Echo des Agri– culteurs Valdôtains, rédigé par M. le chev. Louis-Na– poléon Bicb, président de ce même Comice. Ce journal a rendu, comme le Bitlletin susdit, de pré– cieux services à l'agriculture dans la Vallée d'Aoste.