BASA

- 86 - en cas de vacance une des places de médecins ga– gés en ce Duché. « C'est sans doute sur ces promesses qu'il a crn pouvoir recourir au Roi, mais autant le sujet pa– raît avoir besoin et mériter des secours, autant les moyens de lui faire un sort nous manquent. Nous avons dans cette province quatre places ile méde– cins gagés, le premier à 600 L. le second à 500 dans cette ville, le 3° à 300 à Châtillon et le 4° à 300 à Verrès. S. M. a bien voulu en laisser la no– mination à ce Conseil des Commis ainsique par le proeme (1) de l'édit de péréquation. Ontre que ces places sont occupées, deux aùtres médecins, l'un de cette ville et l'autre de Verrès, ont déjà recouru à ce Conseil pour la survivance. Quoiqu'il n'ait pas voulu la leur accorder, je prévois que, dans le cas, ils auraient probablement la préférence sur le jeune recourant. « Dans le bilan de la province, j'ai bien fait établir qu'en cas de remplacement des médecins gagés en cette ville, on les obligerait à aller rési– der un mois chacun à Pré-Saint-Didier ou à Cour– mayeur, pendant le temps des eaux et des bains, pour rassurer les étrangers qui s'y rendent. Pen– dant que vivent ceux qui ont déjà ces places sans cette obligation, j'avais pensé d'y suppléer par quelque petite gratification sur le revenambon des gages de la province ou sur les dépenses diverses. Il est en effet bien nécessaire de procurer au dit lieu un médecin et même un sujet qui, comme celui-ci, sache se présenter et parler en bonne corn- (1) Introduction.

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