BASA
- 87 - pagnie, don qui manqne à ceux-mêmes qui sont en place. Il serait aussi avantageux à la province de s'assurer d'un sujet distingné tel qne le recnurant paraît en chemin de le devenir, en continuant sa pratique dans les hôpitaux et . dans une grande ville comme Turin. J'aurais cru qu'il aurait pu gagner assez pour s'entretenir et se former, en at– ten<lant une onvertnre. S'il est dans le besoin, un secours chariLable de deux à trois cents livres me paraîtrait bien placé. Je serai d'avis qu'il vint en– suite ce mois de jnin s'établir à Pré-Saint-Didier pour y être utile durant la saison des bains, et se préparer peu à peu les suffrages en cas de vacance, et je verrai de lui procurer sur les fonds de la pro– vince une gratification de 150 à 200 L. selon la satisfaction que le Oonseil en aura. Si elle est au dessus de l'ordinaire et que ce Oonseil des Commis - auquel il ne convient pas de renoncer au choix des médecins qu'on vient de lui accorder - pen– che à le préférer pour un des gagés en cas de va– cance, on pourrait lui assigner deux à trois cents livres pour l'aider à continuer sa pratique à Turin, et prendre ce secours, qui n'aurait pas trait suc– cessif, sur les utensiles de ce gouvernement qui dès l'année prochaine cesse en faveur de ce collè– ge royal auquel il a été pourvu par le bilan. « V. E. se rappellera que ces 600 L. d'utensiles ont été assignés provisoirement par sa lettre du 22 novemhre 1781 aux Barnabites qui enseignent jus– qu'à ce qu'on eut pourvu à la dot de ce collège. C'est tout ce que je vois possible de faire pour le recourant qui m'a paru de bonne espérœnce. - Aoste, le 13 avril 1784. » Ce parent qui aurait aidé à l'étranger le jeune
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