BASA

- 91- ou concernant sa personne, et qui nous apprennent qu'il fut Recteur de la faculté de Droit à l'Uni– versité de Pavie. Le premier des discours en ques– tion est cel ni que prononça le Recteur de l'Uni– versité, le 10 août 1547, en mettant Vulliet en possession de la place qu'il abandonnait lui-même. L'orateur fait un éloge pompeux du pays d'origine, des titres de noblesse, de l'opulence et surtout des vertus de son successeur. A ce discours fait suite celni que prononça Vulliet aussitôt qu'il fut investi de sa charge. En toute modestie, il indique les rai– sons qui l'ont engagé à accepter le Rectorat. Son discours le plus important au point de vue historique, est cel 11i qu'il débita le 9 août 1548. Il y expose dans un latin tout-à-fait classique, le vif désir qu'il a toujours eu de s'instruire, désir qui l'a d'abord conduit à Paris pour étudier les Belles– Lettre.s, puis à Turin pour l'étude du droit civil et pontifical. Obligé d'interrompre ses études et de rentrer dans ses foyers par suite des guerres de l'époque, il n'oublie pas ses livres, et aussitôt qu'il le peut, il va visiter les principales Univer– sités d'Italie. C'est durant ce voyage qu'il est amené par les circonstances à accepter le Rectorat de l'Université de Pavie. Ce discours prononcé, il fut aggrégé à la faculté de Droit . et reçut le bonnet de docteur des mains du célèbre Alciati, qu'il ap– pelle lui-même Juristctrwn huius aetatis princeps. Le lendemain, Vulliet résigne ses fonctions de Rec– teur, qui avaient duré tout juste une année: de la Saint-Laurent 1547 à la Saint-Laurent 1548.

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