BASA
- 94 - Magnus Rivus S. Vincentii. Il mentionne ensuite le rû des Gagneurs et signale les premières démarches faites, vers la :fin du XIV 6 siècle, pour la construc– tion du riî clit d'Ayas. II. - La parole est ensuite donnée à M. le chanoine Vuillermin, qui lit une poésie comique à rime obligée, dans laquelle le géomètre Joseph– Marie Vuillermin fait son autobiographie. Celui-ci était :fils du notaire Jean-Baptiste Vuillermin et était né à Brusson en janvier 1836. Ses condisci– ples au Collège d'Aoste reconnaissaient tous en lui une brillante intelligence, et l'un de ses professeurs, M. l'abbé l!"'rédéric Oavagnet l'engagea même à se rendre à l'Ecole rolytechnique ùe Paris. Mais im– patient de frein, Joseph-Marie qui voulait <l'abord étudier la médecine à Turin, :finit par le simple diplôme- d'agrimensenr. Toujours en quête d'un idéal qu'il n'atteignait jamais, il consuma sa for– tune en voyages incessants. De retour d'une équi– pée en Egypte, il :finit par se :fixer à Verrès, où il vivait de sa profession et écrivait <les notes scien– tifiques, et surtout des épigrammes et des pièces en vers qn'il récitait à des amis inter pocula. At– teint de phtisie, il se retira à Brusson, chez son frère Auguste Vuillermin, major en retraite, où il mourut chrétiennement en 1874. III - Mgr le Président rappelle à ses collègues que, le 29 du mois de mars suivant, notre Société atteindra le cinquantenaire de sa fondation, et il s'enten<l avec eux sur la façon dont on célèbrera cette date chère à tous.
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=