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- tot ~ Cependant « les exercices continuels qui, du temps de saint Hugues, rendaient à Cluny l'étude presque impossible, éloignèrent saint Anselme de Cluny et le décidèrent pour le Bec où il pourrait étudier, mais en s'humiliant d'abord sous le savoir de Lanfranc. » r) Comrne le dit le P. Ragey, « Dieu ne le voulait ni à Aoste ni à Cluny; c'était clans la Normandie qu'Anselme était appelé à répandre le bien– fait de la civ ilisation chrétienne en y popu larisant l'amour de la. vie religieuse. » 2) Mais si saint Anse lme n 'a pas été clunisien par la pro– fession monastique, il l'a toujours été « profondément de cœur >> 3) ; et même, d'après le passage suivant de la Chro– nique de saint Bertin, il appartenait à Cluny par a(filiation 4): « Dominus S . Anselmus Canluariensis Arclziepiscopus ... mulla puicherrima conscripsit, monachusque cluniacensis religiosissime conversatus est. » 5) (Martène et Durand, T!te– saur. anecdot. t . III, col. 604.) En tout cas, saint Anselme aimait !'Ordre de Cluny et l'avait en grande estime. Toutefois, pendant ses trente-trois an– nées de séjour au Bec, il n'eut que des relati ons éloignées avec la célèb re abbaye et encore ces relations paraissent se borner à une simp le correspondance qu'i l entretint avec Dom Lan zon, religieux de !'Ordre de Cluny. Ce n 'est que quatre ans après son élévation au siège archiépiscopa l de Cantorbéry que nous le voyuns entrer en relations directes avec l'abbaye bourguignonne. Voici clans quelles circonstances : r) Notes inédites du R. P. Dom Mayeul Lamey sur saint Anselme. 2) Hir!. de S. Anselme, t. I, p. 89. 3) D. M. Lamey, Les traditio11s 111aFia/es de /'Ordre de Cluny (Compte rendu du Congrès marial de Lyon, r900, t. II, p. 375). 4) lb. - C'est ainsi qu 'il faut interpréter, d'après Dom Lamey, le mouadtusque cluniacens~s du texte cité. 5) lb., note r. - « Les éditeurs, continue Dom Lamey, pensent qu 'il faut l' entendre de ce que le monastère du Bec suivait comme tant d'au– tres alors les traditions de Cluny. "