BASA

- IOC) » instamment que j 'ai pu ; mais ils n 'ont null ement voulu » y consentir. Ils se sont même emportés contre moi, . pré– » tendant que ma demande :leur faisait un grand déshon– " neur. Mais je ne cesserai point de fair e des efforts pour » trouver que lque moyen d ' arriver à ce que je veux. Si je » ne puis y réussir, nous ne devons ni toi ni moi nous abandonner inutilement à une tristesse inconsolable, m:tis » bien plutô t nous ·remettre patiemment nous et ta ·mère à » la disposition de Dieu. >> r) On ignore l'issue de ces d émarches ; mais . il est proba– ble, selon le P. Ragey, que Richéra acheva sa vie dans le cloître. Ces faits relatifs à Richéra et Marcigny sont tout ce que nous connaissons des rapports d e saint Anselme avec Cluny pendant son deuxième exil. Nous retrouvons quelque trace de ces relations, après la mort de l'archevêque Hugues de Lyon. L'abbé de Cluny ann once ainsi cette mort à son illustre ami : « Au vénéré père et très doux ami, Anselme, arche– vêque de Cantorbéry, ainsi qu ' à tous les siens, frère Hu– gues, pécheur, abbé de Cluny, salut et joie éternelle. » Nous avons appris à connaître toute l'intimité qui régnait entre vous et le seigneur archevêque de Lyon. Nous croyons donc remplir un devoir en vous faisant savoir la perte à jamais irréparable que nous venons de faire, ainsi que tous les hommes de bien, par le décès de ce prélat. Vous voudrez certainement lui rendre après sa mort, vous et les vôtres , tout ce que sc•n affection lui a inspiré en votre faveur durant sa vie. » •.. Nous souhaitons vivement avoir des nouvelles détaillées de votre révérence, et pouvoir nous réjouir d e tout cœur de votre heureux succès, lorsque le temps et ! 'occasion favorabl e se présenteront à vous pour nous le r) H ist. de S. A mclme, t. II, p. 372.

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